Nicolas et les juges !

Ca pourrait être le nom d'une nouvelle histoire à faire peur pour les petits n'enfants !
Nous voici au milieu d'une tourmente comme la France sait les faire.

Quelle honte qu'un représentant du peuple ose s'étonner du faible taux d'incarcération prononcé par certains magistrats !
En effet, l'Etat et la justice ne sont-ils pas séparés ? Demandons-le à Monsieur Chirac qui devrait déjà avoir purgé quelques années de prison si tel était le cas. Ou encore à DSK (miraculeusement blanchit), Pasqua (responsable mais pas coupable) et consort qui ont chacun plus de casseroles au cul que Bocuse dans ses cuisines.

Du coup, les magistrats seraient-ils les seuls à ne pas avoir de compte à rendre (exception faite d'Outreau où Brugière s'est carrément fait gronder par... ses pères !).

Alors non, on ne peut pas enfermer tout le monde, non, la prison n'est pas la solution à tout et oui, il existe d'autres alternatives, mais lorsque c'est mérité, mineurs ou pas, il faut les punir.
Pour cela changeons la loi, osons les traiter comme ils sont, c'est à dire comme des personnes conscientes de ce qu'elles infligent à autrui, construisons des prisons spécifiques et mettons toutes les chances de leur côté pour qu'ils retrouvent le droit chemin. Au moins, si ça n'était pas le cas, ça permettrait à ceux qui sont dehors de vivre en paix.

Car s'il est bon de protéger les délinquants mineurs, même contre eux-mêmes, on ne doit pas oublier tout ceux qui souffrent de leurs méfaits.

Trop de choses sont devenues "normales" alors qu'elles ne le sont pas (s'enfuir lors d'un contrôle de police, caillasser les pompiers, taguer les murs, dégrader les lieux publics, les halls d'immeubles, brûler des voitures...).
Trop de laisser-aller nuit à la liberté !
Beaucoup de Français sont prêts à plus de sévérité, plus d'autorité, afin que tous, nous comprenions où sont les limites à ne pas dépasser.

Par ce discours, je ne souhaite pas faire passer de message politique, loin de moi cette idée, il s'agit juste de mon opinion et d'une réaction à chaud sur des évènements récents.
Pourtant, nous votons l'année prochaine...