11.27.2006

Reflections...

J’ai beau entamer avec vous ma 5ème campagne électorale (en tant que simple citoyen, je vous rassure), je reste effaré du monde qui nous sépare de nos dirigeants.
En effet, comment ne pas être surpris par les primaires du PS pendant lesquelles Dominique Strauss-Khan et Laurent Fabius nous ont rabâchés qu’il y allait avoir une surprise et que les sondages ne reflétaient en rien le sentiment des militants ? Car quelle déculottée pour ces deux dinosaures du PS face à Ségolène Royal (60.62 pour SR, 20.83 pour DSK et 18.54 pour LF).
Ainsi je me demande quelle pourrait-être encore la légitimité de tels hommes au service de notre pays (en entrant dans le gouvernement par exemple) alors qu’ils ne sont mêmes pas capable de savoir quel est le sentiment de leurs 220000 adhérents…
Que peuvent-ils donc savoir de ce qu’attendent les 65 millions de Français ?

De même, Michèle Alliot-Marie tient-elle donc tant à gaspiller l’argent des militants de l’UMP en primaires onéreuses et complètement inutiles ?
Chirac, après nous avoir roulé (nous, peuple Français) dans la farine en de nombreuses occasions pourrait-il avoir l’indécence de se représenter ?

Jean-Marie Le Pen n’a-t-il pas encore compris que le mieux pour lui est désormais de couler une retraite paisible à Saint-Cloud au lieu de hanter les plateaux de télé, assénant les mêmes arguments années après années ?

François Bayrou peut-il vraiment croire qu’il pourra incarner le renouveau loin des deux grands partis politique Français qui trustent les voix ?

Et nous, que pouvons nous espérer de ces hommes et de ces femmes qui sont les faire-valoir d’un parti ?
Que peuvent-ils apporter de neuf, coincée dans leurs projets bien ficelés ?
Que pouvons-nous attendre d’un pays ou la gauche s’opposera toujours à ce que fait la droite, même si c’est une bonne chose et inversement ? Où les syndicats seront toujours contre les patrons sans se demander si à l’heure actuelle nous pouvons encore nous permettre d’ouvrir notre gueule ? Où les fonctionnaires et les privés se tirent dans les pattes à qui mieux-mieux sans penser qu’au bout du compte il en va de l’avenir de tous ?

J’entame avec vous ma 5ème campagne électorale, et l’avenir me fait de plus en plus peur.

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